Réalisations majeures
- Sites d’implantation des 03 pôles identifiés et assiettes foncières en cours de sécurisation.
- Elaboration des termes de référence (TDR)pour les études de faisabilité des 03 pôles.
1. Agropole SUD 1. Création de 14 500 emplois directs ; 2. Exploitations agricoles pour l’approvisionnement des entreprises de l’Agropole : anacarde (sur 10.000 ha), mangue (sur 5.500 ha), maïs (sur 5.000 ha) et banane (1.500 ha) ; 3. Amélioration et augmentation de la production des produits forestiers non-ligneux comme (baobab, miel, graines et fruits sauvages, huiles et résines, etc.). 2. Agropole Centre 1. Création de 19 200 emplois directs ; 2. Valorisation de 904 749 tonnes d’arachide, 71 551 tonnes de céréales et 52 201 tonnes de sel. |
La Méthodologie Big Fast Results (BFR)
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La production d’arachide a plus que doublé entre 2012 et 2020, passant de 692 572 tonnes en 2012 à 1 797 458 tonnes en 2020, soit une augmentation de 107%.
Indicateur clé |
2012 |
2019 |
2020 |
Production d’arachides (tonnes) |
692 572
|
1 432 086
|
1 797 458
|
Le rendement moyen est de 1,467 tonne à l’hectare en 2019 sur un objectif de 1,5 tonne à l’hectare, soit un taux de réalisation de 97,8%.
La production arachidière a enregistré un bond significatif grâce aux mesures d’accompagnement engagées par l’Etat, notamment :
Pour la campagne de commercialisation 2020/2021, 721 386 tonnes d’arachide ont été collectées pour une valeur de 216 milliards FCFA. Le prix plancher de l’arachide fixé à 250 FCFA/kg revient à une hausse de près de 20 % par rapport au montant précédent (210 FCFA/kg). Ladite mesure du gouvernement contribue à la valorisation de la filière, une des principales sources de revenus des producteurs en milieu rural.
Les exportations d’arachide sont passées de 77 589 tonnes en 2014 à 518 763 tonnes en 2020, la taxe à l’exportation de l’arachide décortiquée s’élevant à 30 FCFA/kg
Le taux d’avancement global en fin 2020 du projet phare est d’environ 4%, représentant une production annuelle de 1100 tonnes sur une production attendue de 50 000 tonnes en 2023.
En termes de réalisations majeures, il a été enregistré des améliorations dans la mise en place des infrastructures de production de l’Aquaculture et la stratégie de développement de l’Aquaculture, avec notamment :
Image ferme étang piscicole de la ferme de SEAAN
Projet Phare en images
Maquette ferme d’eau douce à Bokhol (Dagana)
Maquette ferme marine à Palmarin
Indicateur clé |
2012 |
2014 |
2019 |
2020 |
---|---|---|---|---|
Production de lait cru (millions litres) |
202 |
218 |
265 |
256 |
Production de viande de volaille industrielle (tonnes) |
39 843 |
43 790 |
89 982 |
77 870 |
Production d’œufs de consommation (millions unités) |
548 |
631 |
829 |
868 |
A la faveur de la mesure d’interdiction des produits avicoles en vigueur depuis 2005, l’implication du secteur privé à travers des investissements structurants, notamment les couvoirs, fermes de reproducteurs et usines d’aliments, a contribué à l’essor de cette filière grâce à l’augmentation du cheptel avicole et à l’amélioration des conditions de production.
Au regard de la contribution du système intensif aux performances enregistrées, l’amélioration génétique et le développement des cultures fourragères constituent, entre autres, des piliers pour une meilleure productivité. Il s’y ajoute qu’ils constituent des opportunités réelles pour développer des initiatives entrepreneuriales.
Par ailleurs, l’acquisition d’animaux à haut potentiel laitier dans le cadre d’un partenariat public – privé, grâce à l’effet levier, entre en droite ligne avec l’objectif d’optimisation des ressources publiques.
La mobilisation des investissements du secteur privé constitue un enjeu dont la prise compte reste tributaire d’un environnement favorable notamment un régime fiscal adapté et l’accès au foncier pour les cultures fourragères de manière à créer les conditions d’une compétitivité du lait local par rapport au lait en poudre importé.
La survenue de la pandémie Covid – 19 a considérablement perturbé la filière avicole. Pour pallier les effets négatifs de la Covid - 19, un plan de relance de l’aviculture sénégalaise (PRAVIS) a été élaboré suivant un processus participatif et inclusif. La vision est « une chaîne de valeur avicole compétitive et durable pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, l’emploi des jeunes et des femmes et la croissance économique ».
La concrétisation de cette vision s’adosse sur quatre leviers : (i) un système modernisé d’information et de gestion des données technico-économiques ; (ii) la promotion de la compétitivité ; (iii) la valorisation inclusive de l’aviculture familiale, villageoise et rurale ; et (iv) l’articulation de mesures de protection, actions de promotion et innovations structurantes.
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L’opérationnalisation du PRAVIS soulève des défis, notamment, la mobilisation des ressources financières et l’adoption de réformes pour l’amélioration du cadre législatif et réglementaire et la dynamisation de la gouvernance de la filière.
Lien : senelevage-investment.sn
Indicateur clé |
Production de riz, mil et maïs |
|||
---|---|---|---|---|
Année |
||||
2012 |
2014 |
2019 |
2020 |
|
Production de riz (tonnes) |
469 648 |
551 029 |
1 155 730 |
1 451 840 |
Production de mil (tonnes) |
662 614 |
408 993 |
807 044 |
1 197 406 |
Production de maïs (tonnes) |
238 423 |
178 732 |
530 705 |
766 791 |
2.1 Riz
La production a plus que triplé entre 2012 et 2020, passant de 469 649 tonnes de riz paddy en 2012 à 1 451 840 en 2020, soit une augmentation de 209%.
Cette hausse de la production s’est réalisée grâce à l’extension notoire de la culture du riz dans les zones pluviales du centre, sud et sud-est du pays et à la mise à disposition de semences certifiées aux producteurs dans le système de riziculture pluviale. Il faut noter que l’Etat du Sénégal a mis gratuitement à la disposition des producteurs les semences de riz pluvial. Ainsi, les rendements sont passés de 600 kg/ha à 1 200 kg/ha pour le pluvial strict et à 4 500 kg/ha pour les bas-fonds. En 2020, la production de riz pluvial a atteint le niveau de 900 000 tonnes, soit 62% de la production nationale de riz.
En plus des facilités de financement accordées aux producteurs, cette performance est aussi due aux dispositions prises par l’Etat, à travers le PRACAS, pour assurer une augmentation des aménagements hydroagricoles aussi bien dans le système irrigué que dans le système pluvial. L’Etat a aussi impulsé la modernisation de la riziculture avec du matériel et des équipements motorisés de haut de gamme (tracteurs, covercrops, moissonneuses-batteuses, batteuses, décortiqueuses, etc.). Il a été noté une forte augmentation des superficies cultivées en riz, à travers le pays.
Le secteur privé a aussi répondu à l’appel du Président de la République en acceptant d’investir dans la production (promotion de l’agrobusiness : cas de CASL dans la vallée du fleuve Sénégal) et dans la transformation, marquée par l’installation de nouvelles rizeries modernes (dans la vallée du fleuve Sénégal et dans le bassin de l’Anambé). Ces divers investissements ont permis de lever la plupart des contraintes sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
La mise à disposition aux producteurs d’aménagements hydroagricoles de bonne qualité est un levier important pour la réalisation des objectifs du Programme national d’autosuffisance. Des efforts significatifs ont été notés dans la vallée du fleuve Sénégal avec la SAED et dans le Bassin de l’Anambé avec la SODAGRI. Dans la vallée du fleuve Sénégal, le programme de la SAED en 2021 en cours de réalisation, au deuxième trimestre 2021, avec la création de 4 568 ha de nouveaux périmètres irrigués, la réhabilitation de 4 121 ha de périmètres irrigués dégradés, la réfection de 2 754 ha de périmètres irrigués mais aussi la création de 71 km de pistes rurales pour désenclaver certaines zones de production.
Dans la zone Sud, la SODAGRI maintient, malgré des difficultés, son programme de travail de l’année 2021, comme noté dans les discussions en cours sur l’état d’avancement au 2ème trimestre de l’année, autour de la réhabilitation totale des 1 186 ha du secteur G du périmètre du Bassin de l’Anambé , de 525 ha de bas-fonds (Projet tiers sud) et de 400 ha de vallées rizicoles (PARIIS), l’installation d’une rizerie industrielle dans le Bassin de l’Anambé, la construction de six magasins de stockage et la création de 46 km de pistes.
Les aménagements réalisés dans le système irrigué |
||||
Année |
Objectif en ha |
Réalisations (ha) |
Taux de réalisation (%) |
Coût en FCFA |
2014 |
6 003 |
3 510 |
58,5 |
10 881 000 000 |
2015 |
3 976 |
9 220 |
231,9 |
10 297 172 438 |
2016 |
5 594 |
3 886 |
69,5 |
9 715 000 000 |
2017 |
4 719 |
2 584 |
54,8 |
8 884 000 000 |
2018 |
5 000 |
595 |
11,9 |
3 710 000 000 |
2019 |
5 000 |
525 |
10,5 |
2 322 000 000 |
TOTAL |
30 292 |
20 320 |
67,1 |
45 809 172 438 |
Les aménagements réalisés dans le système pluvial |
||||
Année |
Objectifs en ha |
Réalisations en ha |
Taux de réalisation |
Coût FCFA |
2014 |
15 000 |
0 |
0,0 |
|
2015 |
15 000 |
2 025 |
13,5 |
3 900 856 535 |
2016 |
15 000 |
70 |
0,5 |
78 483 476 |
2017 |
15 000 |
2 398 |
16,0 |
5 193 856 287 |
2018 |
15 000 |
2 701 |
18,0 |
2 828 440 297 |
2019 |
15 000 |
2 924 |
19,5 |
2 059 220 000 |
TOTAL |
90 000 |
10 118 |
11,2 |
14 060 856 595 |
Source : PNAR, 2020-2023 (http://www.maer.gouv.sn/projets-programmes/ programme-national-dautosuffisance-en-riz-pnar/)
Ce programme portant sur les aménagements hydroagricoles continue en 2020-2021, avec la SAED, la SODAGRI et les différents projets du MAER, dans un contexte de pandémie de COVID 19, marqué par un réajustement des activités de terrain. Les PTF du Sénégal ont fortement contribué, à hauteur de 88%, au financement de ce programme d’aménagement. La contribution de l’Etat du Sénégal, à travers le Budget Consolidé d’Investissement (BCI), est évaluée à 22%. Il faut aussi noter la forte contribution des projets dans l’atteinte de ces résultats :
L’utilisation des intrants de qualité est le deuxième levier qui a permis d’atteindre ces résultats. L’utilisation de semences certifiée est généralisée dans tous les systèmes de riziculture notamment, dans le système pluvial où les producteurs avaient l’habitude d’utiliser des semences personnelles. Pour booster la production, l’Etat du Sénégal a décidé de donner gratuitement les semences aux producteurs du système pluvial. Le programme de distribution de semences pluviales est résumé dans le tableau suivant :
Réalisations dans la distribution de semences certifiées dans le système pluvial |
|||||
Année |
Objectif en tonnes |
Réalisations en tonnes |
Observations |
Taux de réalisation % |
Coût en FCFA |
2014 |
8 813 |
5 111 |
5003T semences non certifiées |
58,0 |
2 042 075 000 |
2015 |
10 644 |
5 390 |
Semence certifiée |
50,6 |
3 463 322 075 |
2016 |
11 481 |
7 182 |
Semence certifiée |
62,6 |
3 588 978 825 |
2017 |
12 733 |
7 069 |
Semence certifiée |
55,5 |
3 541 048 825 |
2018 |
13 000 |
7 404 |
Semence certifiée |
57,0 |
4 031 725 250 |
2019 |
13 000 |
9 285 |
Semence certifiée |
71,4 |
5 216 600 332 |
TOTAL |
69 671 |
41 441 |
|
59,5 |
21 883 750 307 |
Les résultats ont été immédiats, marqués par une hausse du rendement en riziculture pluviale qui est passé de 1t/ha à près de 3t/ha.
De même, l’engrais qui est un autre facteur de productivité a été fortement subventionné par l’Etat du Sénégal, pour faciliter l’accès aux producteurs de riz. Le tableau suivant synthétise la mise en place des engrais dans le cadre du PNAR :
Année |
Objectifs en tonnes |
réalisations en tonnes |
Taux de réalisation % |
Coût de la subvention en FCFA |
2014 |
39 184 |
22 656 |
57,8 |
7 536 819 800 |
2015 |
43 992 |
31 766 |
72,2 |
10 281 566 800 |
2016 |
50 620 |
47 784 |
94,4 |
15 423 087 541 |
2017 |
56 037 |
39 559 |
70,6 |
12 446 434 266 |
2018 |
60 000 |
48 167 |
80,3 |
15 440 571 716 |
2019 |
64 000 |
35 946 |
56,2 |
9 407 927 500 |
TOTAL |
313 833 |
225 878 |
72,0 |
70 536 407 623 |
L’Etat du Sénégal a décidé, en 2020-2021, de continuer la subvention pour encore faciliter l’accès des producteurs aux différents facteurs de production pour maintenir les conditions de bonne productivité agricole.
En 2019, la situation des acquisitions, dans les systèmes irrigué et pluvial est la suivante:
Il faut signaler que tous ces matériels agricoles sont subventionnés à hauteur de 60%.
D’une manière générale, entre 2014 et 2019, l’Etat du Sénégal a injecté dans le Programme national d’autosuffisance en riz des investissements à hauteur de 205,5 Mds FCFA sur des besoins estimés de 424,65 FCFA, soit un taux de réalisation de 48,39% (en 2019). Il faudra y ajouter les ressources financières complémentaires, pour une montant de 60 Mds FCFA, accordées par le Président de la République, au cours de l’année 2020, pour mitiger les impacts négatifs de la pandémie de COVID 19. La part impartie à la riziculture a permis, entre autres, d’améliorer le parc de matériels agricoles notamment, avec l’achat de tracteurs et de moissonneuses-batteuses mises à la disposition des producteurs de riz.
2.2 Mil et maïs
La production de mil a connu entre 2012 et 2020 une hausse de 80%. Le rendement moyen est de 1,5 t/ha contre 800 kg à 1 t/ha les années précédentes.
La production de maïs a doublé entre 2012 et 2020 en passant de 238 423 tonnes à 766 791 tonnes. Les rendements sont passés de moins de 1 t/ha à 2,5 voire 3 t/ha.
Il faut simplement noter que malgré, l’existence du décret n° 79-665 bis du 7 juillet 1979, rendant obligatoire l’incorporation de 20% de farine de mil dans la fabrication du pain, les importations de farine de blé continuent d’augmenter. Pourtant, la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) et autres acteurs de l’agroalimentaire déploient des efforts notoires pour incorporer la farine des céréales locales dans la fabrication de pains, de viennoiseries, de beignets et autres aliments de consommation courante. Ils restent toutefois confrontés au défi de l’approvisionnement régulier en céréales locales de qualité, pour leur transformation en farine.
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