Bureau Opérationnel du Suivi du Plan Sénégal Emergent
Contenu en cours d'actualisation

3 pôles industriels intégrés de transformation de produits de la mer

Réalisations majeures

  • Sites d’implantation des 03 pôles identifiés et assiettes foncières en cours de sécurisation.
  • Elaboration des termes de référence (TDR)pour les études de faisabilité des 03 pôles.
 
Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire

PROJET PHARE PSE « Création de trois agropoles intégrés »

Réalisations majeures

  • Agropole Sud :
    • Sécurisation du financement global d’un montant de 57,6 Mds F CFA ;
    • Création par FONSIS de la Société de Construction et d’Exploitation (SCE) au capital de 1 milliard FCFA ;
    • Actualisation de l’Évaluation Environnementale Stratégique (EES) pour le financement du Fonds Vert pour le Climat ;
    • Mise en place de l’Unité Régionale de Coordination du projet rattachée à la Cellule d’Exécution du Projet (CEP/Agropoles).
  • Agropole Centre :
    • Structuration technique et financière du projet selon la méthodologie Big Fast Results (LAB) ;
    • Sécurisation d’une partie du financement pour les investissements via la coopération avec la Belgique (dons).
  • Agropole Nord :
    • Signature d’une convention État du Sénégal-ONUDI pour la réalisation des études de faisabilité.
  • Agropole Ouest :
    • Réalisation des Études de Préfaisabilité.

Impacts socioéconomiques attendus des Agropoles (au bout de 5 ans)

1.              Agropole SUD

1. Création de 14 500 emplois directs ;

2. Exploitations agricoles pour l’approvisionnement des entreprises de l’Agropole : anacarde (sur 10.000 ha), mangue (sur 5.500 ha), maïs (sur 5.000 ha) et banane (1.500 ha) ;

3. Amélioration et augmentation de la production des produits forestiers non-ligneux comme (baobab, miel, graines et fruits sauvages, huiles et résines, etc.).
 

2.              Agropole Centre

1. Création de 19 200 emplois directs ;

2. Valorisation de 904 749 tonnes d’arachide, 71 551 tonnes de céréales et 52 201 tonnes de sel. 

Perspectives 2021 - 2022

  • Démarrage des travaux de construction des modules de l’Agropole Sud ;
  • Organisation des Journées Portes Ouvertes (JPO) des Agropoles Sud et Centre ;
  • Réalisations des études de faisabilité des Agropoles Nord et Ouest.

La Méthodologie Big Fast Results (BFR)

  • Contexte : Démarche adoptée par le BOS/PSE dans le cadre de son partenariat avec la Delivery Unit PEMANDU de la Malaisie.
  • Définition : approche radicale et structurée incluant le diagnostic clair, la planification détaillée, la mise en œuvre et l’évaluation, avec une approche séquentielle assurant la transparence et la responsabilité tout au long du projet.
     
  • Objectifs
     
    • Accélérer l’atteinte des résultats des initiatives engagées à travers leur structuration technique et financière de façon inclusive et pragmatique ;
    • Apporter des éléments de réponse à toutes les problématiques afférentes à la mise en œuvre d’initiatives structurantes : infrastructures physiques à réaliser et les services à intégrer ; modèle d’affaires et de gouvernance ; plan d’implémentation ; et modalités de co-financement par l’État et le secteur privé.
  • Déroulement de la méthodologie : 8 étapes dont les principales sont :
     
    • Un atelier stratégique ou PréLAB :  Définition et accord sur les orientations stratégiques majeures (localisation des sites et filières prioritaires) et phase de collecte de données ;
    • Un atelier de haut niveau ou LAB : laboratoire de formulation et d’expérimentation d’idées innovantes, sur une durée de 5 à 6 semaines, visant à maximiser les impacts socio-économiques d’un projet complexe avec la participation active de l’ensemble des parties prenantes afin de produire tous les livrables nécessaires à la mise en œuvre du projet Agropole ;
    • Des Journées Portes Ouvertes (JPO) : partage des résultats du LAB avec les populations concernées et toute autre partie prenante impliquée aux fins d’informer sur les opportunités et les retombés socio-économiques du projet.
Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire

Restructuration de la filière arachide

Réalisations
 

La production d’arachide a plus que doublé entre 2012 et 2020, passant de 692 572 tonnes en 2012 à 1 797 458 tonnes en 2020, soit une augmentation de 107%.

Indicateur clé

2012

2019

2020

Production d’arachides (tonnes)

692 572

 

1 432 086

 

1 797 458

 

Le rendement moyen est de 1,467 tonne à l’hectare en 2019 sur un objectif de 1,5 tonne à l’hectare, soit un taux de réalisation de 97,8%.

La production arachidière a enregistré un bond significatif grâce aux mesures d’accompagnement engagées par l’Etat, notamment :

  • La mise à disposition de 61 099 tonnes semences certifiées issues du programme national de reconstitution du capital semencier ;
  • La découverte et l’utilisation de 10 nouvelles variétés performantes, grâce à la recherche (ISRA) ;
  • La facilitation de l’accès aux facteurs de production, avec une subvention de 4,9 milliards de francs CFA sur les intrants et de 2 milliards de francs CFA sur le matériel agricole.

Pour la campagne de commercialisation 2020/2021, 721 386 tonnes d’arachide ont été collectées pour une valeur de 216 milliards FCFA. Le prix plancher de l’arachide fixé à 250 FCFA/kg revient à une hausse de près de 20 % par rapport au montant précédent (210 FCFA/kg). Ladite mesure du gouvernement contribue à la valorisation de la filière, une des principales sources de revenus des producteurs en milieu rural.

Les exportations d’arachide sont passées de 77 589 tonnes en 2014 à 518 763 tonnes en 2020, la taxe à l’exportation de l’arachide décortiquée s’élevant à 30 FCFA/kg

 
Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire

Développement accéléré de l’aquaculture

Réalisations majeures 2014 - 2020
 

Le taux d’avancement global en fin 2020 du projet phare est d’environ 4%, représentant une production annuelle de 1100 tonnes sur une production attendue de 50 000 tonnes en 2023.

En termes de réalisations majeures, il a été enregistré des améliorations dans la mise en place des infrastructures de production de l’Aquaculture et la stratégie de développement de l’Aquaculture, avec notamment :

  • La réalisation de Pôles aquacoles dans les régions de Sédhiou et Matam ;
  • L’acquisition d’unités de fabrique d’aliments flottantes à proximité des zones de production, notamment à Saint-Louis, Sédhiou, Kédougou et Fatick ;
  • La création d’une société privée dénommée « Aquapôle » avec un capital de 100 millions FCFA pour le développement de fermes piscicoles industrielles à l’échelle nationale ;
  • La mise en service de la ferme privée SEAAN (capacité annuelle de 108 tonnes) à Fimela, dans la région de Fatick ;
  • Réhabilitation des écloseries de Fatick, Matam, Kolda et Richard Toll pour augmenter leur capacité de production ;
  • Production de 1 955 942 alevins ;
  • Prospection technique de 343 sites ;
  • Démarrage de la fabrique d’aliments de Bona ;
  • Empoissonnement de 164 sites.
     
  • Pôle aquacole de Sédhiou (capacité annuelle de 180 tonnes) :
    • Structure : Agence nationale de l’Aquaculture (ANA) ;
    • Description : ce pôle vise à promouvoir l’entreprenariat aquacole en mettant à la disposition de privés et GIE des étangs pour exploitation. Il est composé de :
      • 40 étangs de 1 000 m2 et 10 de 600 m2 réceptionnés ;
      • Une unité de fabrique d’aliment installée ;
      • Un local administratif ;
      • ​Un hangar de stockage d’aliments.
    • Ambition : production annuelle de 108 tonnes de poisson ; création de 174 emplois ;
    • Localisation : Sédhiou, Commune de Diendé.
  • Ferme privée SEAAN (capacité annuelle de 108 tonnes) à Fimela, dans la région de Fatick et la mise en service d’une unité semi-industrielle de fabrique d’aliments de poisson à Fatick :
    • Structure : SEAAN
    • Ambition : production annuelle de 50 tonnes de poisson ; aliments
    • Description :
      • Une Ecloserie ;
      • 14 étangs de 800 m2 ;
      • ​Une fabrique d’aliments flottants.
    • Localisation : Fatick, Ndangane Sambou

Image ferme étang piscicole de la ferme de SEAAN

  • Ferme de Maraye Diama
  • Structure : Agence Nationale de l’Insertion pour le Développement de l’ANIDA
  • Ambition : production annuelle 500 tonnes de poisson ;
  • Description :
  • Un entrepôt servant au stockage des produits agricole pour la fabrique d’aliment de poisson ;
  • Une chambre froide pour la conservation du poisson ;
  • Une écloserie d’une capacité de 5 000 000 d’alevins ;
  • 20 étangs de pré-grossissements ;
  • 20 étangs de grossissements ;
  • Localisation : Maray, Commune de Diama.
  • Unités aquacoles des DAC de ITATO et de Séfa
  • Structure : Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC)
  • Description :
  • Une écloserie de production d’alevins ;
  • 80  unités de pré grossissement et de grossissement ;
  • Une unité de fabrique d’aliments à ITATO ;
  • Ambition :
  • Produire 1 200 Tonnes de poissons (espèces tilapia et clarias) au niveau des deux stations piscicoles (600 Tonnes par station) avec deux cycles de production durant l’année ;
  • Enrôler 600 personnes (jeunes et femmes) au niveau des deux stations piscicoles de SEFA et ITATO avec 20 GEA (Groupements d’Entrepreneurs Agricoles) ;
  • Réaliser un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de francs Fcfa durant l’année ;
  • Localisation : ITATO(Kédougou) et SEFA (Sédhiou)
  • Aquapole : Réalisation de Fermes industrielles d’une capacité cumulée à terme, de 10 000 T/an
  • Structuration du projet : Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS) ;
  • Assistance technique : Agence Nationale de l’Aquaculture (ANA) ;
  • Assistance institutionnelle : Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS PSE) ;
  • Ministère de Tutelle : Ministère de la Pêche et de l’Économie maritime (MPEM) ;
  • Objectif général : Asseoir un environnement économique et technique favorable au développement de l’Aquaculture par :
  • La structuration de projets d’investissements aquacoles ;
  • La réalisation de fermes aquacoles industrielles marines et continentales ;
  • L’atteinte à terme, d’une production annuelle de 10 000 tonnes de poissons marchands ;
  • L’accessibilité d’un aliment de qualité à un prix compétitif, grâce à l’installation d’usines aux normes internationales portées par le secteur privé;
  • La diffusion de techniques et technologies nouvelles ;
  • Localisation : Diakhanor dans la commune de Palmarin, pour la ferme marine et Diael (en cours de sécurisation) et Bokhol, pour la ferme industrielle continentale.

Projet Phare en images

Maquette ferme d’eau douce à Bokhol (Dagana)

Maquette ferme marine à Palmarin

Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire

100 à 150 projets d’agrégation ciblés sur les filières HVA - élevage

Réalisations majeures

Dynamique des filières d'élevage ciblées :

  • Réalisations

    • Clôture du Ranch de Dolly sur une longueur de 120 kilomètres d’un montant de 6,5 milliards de FCFA et l’implantation par le PUDC d’un forage à grand débit (200 m3/ heure) doté d’un château d’eau d’une capacité de 1000 m3 ;
    • Importation de 2 267 bovins et 173 caprins à haut potentiel laitier (partenariat entre le Ministère de l’Élevage et des Productions animales (MEPA) et l’Association nationale pour l’Intensification de la Production laitière (ANIPL)) ;
    • Construction/réhabilitation de 17 centres de collecte ;
    • Installation de deux (02) plateformes laitières solaires ;
    • Mise à disposition des professionnels de matériels ;
    • Construction de magasins de stockage d’aliments de bétail ;
    • Certification de 413 apprenants aux métiers de l’aviculture à la suite de l’élaboration de programmes de formation pour six (6) métiers de l’aviculture selon l’approche par compétence (APC) ;
    • Réalisation du centre de formation de référence en aviculture dans le cadre du Programme de Formation Professionnelle pour l’emploi et la compétitivité (FPEC).
  • Evolution des productions 

Indicateur clé

2012

2014

2019

2020

Production de lait cru (millions litres)

202

218

265

256

Production de viande de volaille industrielle (tonnes)

39 843

43 790

89 982

77 870

Production d’œufs de consommation (millions unités)

548

631

829

868

  • Sous – composante lait : avec une production laitière de 256 millions de litres pour un objectif de 555 millions de litres en 2025, le taux d’avancement se situe à 46%
  • Sous - composante aviculture industrielle : les productions de l’aviculture industrielle s’élèvent, en 2020, à 77 870 tonnes de viande et 866 millions d’unités d’œufs de consommation, soit un taux d’avancement réalisation respectif de 67% et 79% par rapport à l’objectif de production à l’horizon 2025 fixé à 116 000 tonnes de viande et 1 102 millions d’unités d’œufs de consommation.

Analyse des dynamiques

  • Aviculture : véritable filière émergente

A la faveur de la mesure d’interdiction des produits avicoles en vigueur depuis 2005, l’implication du secteur privé à travers des investissements structurants, notamment les couvoirs, fermes de reproducteurs et usines d’aliments, a contribué à l’essor de cette filière grâce à l’augmentation du cheptel avicole et à l’amélioration des conditions de production.

  • Filière laitière en progression

Au regard de la contribution du système intensif aux performances enregistrées, l’amélioration génétique et le développement des cultures fourragères constituent, entre autres, des piliers pour une meilleure productivité.  Il s’y ajoute qu’ils constituent des opportunités réelles pour développer des initiatives entrepreneuriales.

Par ailleurs, l’acquisition d’animaux à haut potentiel laitier dans le cadre d’un partenariat public – privé, grâce à l’effet levier, entre en droite ligne avec l’objectif d’optimisation des ressources publiques.

Enjeux et perspectives

  • Lait :

La mobilisation des investissements du secteur privé constitue un enjeu dont la prise compte reste tributaire d’un environnement favorable notamment un régime fiscal adapté et l’accès au foncier pour les cultures fourragères de manière à créer les conditions d’une compétitivité du lait local par rapport au lait en poudre importé.

  • Aviculture :

La survenue de la pandémie Covid – 19 a considérablement perturbé la filière avicole. Pour pallier les effets négatifs de la Covid - 19, un plan de relance de l’aviculture sénégalaise (PRAVIS) a été élaboré suivant un processus participatif et inclusif. La vision est « une chaîne de valeur avicole compétitive et durable pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, l’emploi des jeunes et des femmes et la croissance économique ».

La concrétisation de cette vision s’adosse sur quatre leviers : (i) un système modernisé d’information et de gestion des données technico-économiques ; (ii) la promotion de la compétitivité ; (iii) la valorisation inclusive de l’aviculture familiale, villageoise et rurale ; et (iv) l’articulation de mesures de protection, actions de promotion et innovations structurantes.

  • Doublement de la production de volaille industrielle entre 2012 et 2020
  • Chiffre d’affaires généré par la chaîne de valeur avicole sénégalaise estimé à 300 milliards de FCFA et la création de plus de 30 000 emplois directs et indirects en milieu urbain et péri-urbain (Source : Ministère de l’Elevage et des Productions animales, 2020).

L’opérationnalisation du PRAVIS soulève des défis, notamment, la mobilisation des ressources financières et l’adoption de réformes pour l’amélioration du cadre législatif et réglementaire et la dynamisation de la gouvernance de la filière.

Lien : senelevage-investment.sn

 
Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire

Trois Corridors céréaliers

 

Les réalisations du projet phare ‘’Développement de trois corridors céréaliers’’

 

Indicateur clé

Production de riz, mil et maïs

Année

2012

2014

2019

2020

Production de riz (tonnes)

469 648

551 029

1 155 730

1 451 840

Production de mil (tonnes)

662 614

408 993

807 044

1 197 406

Production de maïs (tonnes)

238 423

178 732

530 705

766 791

2.1 Riz

La production a plus que triplé entre 2012 et 2020, passant de 469 649 tonnes de riz paddy en 2012 à 1 451 840 en 2020, soit une augmentation de 209%.

Cette hausse de la production s’est réalisée grâce à l’extension notoire de la culture du riz dans les zones pluviales du centre, sud et sud-est du pays et à la mise à disposition de semences certifiées aux producteurs dans le système de riziculture pluviale. Il faut noter que l’Etat du Sénégal a mis gratuitement à la disposition des producteurs les semences de riz pluvial. Ainsi, les rendements sont passés de 600 kg/ha à 1 200 kg/ha pour le pluvial strict et à 4 500 kg/ha pour les bas-fonds. En 2020, la production de riz pluvial a atteint le niveau de 900 000 tonnes, soit 62% de la production nationale de riz.

En plus des facilités de financement accordées aux producteurs, cette performance est aussi due aux dispositions prises par l’Etat, à travers le PRACAS, pour assurer une augmentation des aménagements hydroagricoles aussi bien dans le système irrigué que dans le système pluvial. L’Etat a aussi impulsé la modernisation de la riziculture avec du matériel et des équipements motorisés de haut de gamme (tracteurs, covercrops, moissonneuses-batteuses, batteuses, décortiqueuses, etc.). Il a été noté une forte augmentation des superficies cultivées en riz, à travers le pays.

Le secteur privé a aussi répondu à l’appel du Président de la République en acceptant d’investir dans la production (promotion de l’agrobusiness : cas de CASL dans la vallée du fleuve Sénégal) et dans la transformation, marquée par l’installation de nouvelles rizeries modernes (dans la vallée du fleuve Sénégal et dans le bassin de l’Anambé). Ces divers investissements ont permis de lever la plupart des contraintes sur l’ensemble de la chaîne de valeur.  

La mise à disposition aux producteurs d’aménagements hydroagricoles de bonne qualité est un levier important pour la réalisation des objectifs du Programme national d’autosuffisance.  Des efforts significatifs ont été notés dans la vallée du fleuve Sénégal avec la SAED et dans le Bassin de l’Anambé avec la SODAGRI. Dans la vallée du fleuve Sénégal, le programme de la SAED en 2021 en cours de réalisation, au deuxième trimestre 2021, avec la création de 4 568 ha de nouveaux périmètres irrigués, la réhabilitation de 4 121 ha de périmètres irrigués dégradés, la réfection de 2 754 ha de périmètres irrigués mais aussi la création de 71 km de pistes rurales pour désenclaver certaines zones de production.

Dans la zone Sud, la SODAGRI maintient, malgré des difficultés, son programme de travail de l’année 2021, comme noté dans les discussions en cours sur l’état d’avancement au 2ème trimestre de l’année, autour de la réhabilitation totale des 1 186 ha du secteur G du périmètre du Bassin de l’Anambé , de 525 ha de bas-fonds (Projet tiers sud) et de 400 ha de vallées rizicoles (PARIIS), l’installation d’une rizerie industrielle dans le Bassin de l’Anambé, la construction de six magasins de stockage et la création de 46 km de pistes.

Les aménagements réalisés dans le système irrigué

Année

Objectif en ha

Réalisations

(ha)

Taux de réalisation (%)

Coût en FCFA

2014

6 003

3 510

58,5

10 881 000 000

2015

3 976

9 220

231,9

10 297 172 438

2016

5 594

3 886

69,5

9 715 000 000

2017

4 719

2 584

54,8

8 884 000 000

2018

5 000

595

11,9

3 710 000 000

2019

5 000

525

10,5

2 322 000 000

TOTAL

30 292

20 320

67,1

45 809 172 438

Source : PNAR, 2020-2023
 

Les aménagements réalisés dans le système pluvial

Année

Objectifs en ha

Réalisations

en ha

Taux de réalisation

Coût FCFA

2014

15 000

0

0,0

 

2015

15 000

2 025

13,5

3 900 856 535

2016

15 000

70

0,5

78 483 476

2017

15 000

2 398

16,0

5 193 856 287

2018

15 000

2 701

18,0

2 828 440 297

2019

15 000

2 924

19,5

2 059 220 000

TOTAL

90 000

10 118

11,2

14 060 856 595

Source : PNAR, 2020-2023 (http://www.maer.gouv.sn/projets-programmes/                       programme-national-dautosuffisance-en-riz-pnar/)

Ce programme portant sur les aménagements hydroagricoles continue en 2020-2021, avec la SAED, la SODAGRI et les différents projets du MAER, dans un contexte de pandémie de COVID 19, marqué par un réajustement des activités de terrain. Les PTF du Sénégal ont fortement contribué, à hauteur de 88%, au financement de ce programme d’aménagement. La contribution de l’Etat du Sénégal, à travers le Budget Consolidé d’Investissement (BCI), est évaluée à 22%. Il faut aussi noter la forte contribution des projets dans l’atteinte de ces résultats :

L’utilisation des intrants de qualité est le deuxième levier qui a permis d’atteindre ces résultats. L’utilisation de semences certifiée est généralisée dans tous les systèmes de riziculture notamment, dans le système pluvial où les producteurs avaient l’habitude d’utiliser des semences personnelles. Pour booster la production, l’Etat du Sénégal a décidé de donner gratuitement les semences aux producteurs du système pluvial. Le programme de distribution de semences pluviales est résumé dans le tableau suivant :

Réalisations dans la distribution de semences certifiées dans le système pluvial

Année

Objectif

en tonnes

Réalisations

en tonnes

Observations

Taux de réalisation

%

Coût en FCFA

2014

8 813

5 111

5003T semences non certifiées

58,0

2 042 075 000

2015

10 644

5 390

Semence certifiée

50,6

3 463 322 075

2016

11 481

7 182

Semence certifiée

62,6

3 588 978 825

2017

12 733

7 069

Semence certifiée

55,5

3 541 048 825

2018

13 000

7 404

Semence certifiée

57,0

4 031 725 250

2019

13 000

9 285

Semence certifiée

71,4

5 216 600 332

TOTAL

69 671

41 441

 

59,5

21 883 750 307

 

Les résultats ont été immédiats, marqués par une hausse du rendement en riziculture pluviale qui est passé de 1t/ha à près de 3t/ha.

De même, l’engrais qui est un autre facteur de productivité a été fortement subventionné par l’Etat du Sénégal, pour faciliter l’accès aux producteurs de riz. Le tableau suivant synthétise la mise en place des engrais dans le cadre du PNAR :

Réalisations du programme Engrais

Année

Objectifs

en tonnes

réalisations

en tonnes

Taux de réalisation

%

Coût de la subvention

en FCFA

2014

39 184

22 656

57,8

7 536 819 800

2015

43 992

31 766

72,2

10 281 566 800

2016

50 620

47 784

94,4

15 423 087 541

2017

56 037

39 559

70,6

12 446 434 266

2018

60 000

48 167

80,3

15 440 571 716

2019

64 000

35 946

56,2

9 407 927 500

TOTAL

313 833

225 878

72,0

70 536 407 623

L’Etat du Sénégal a décidé, en 2020-2021, de continuer la subvention pour encore faciliter l’accès des producteurs aux différents facteurs de production pour maintenir les conditions de bonne productivité agricole.

En 2019, la situation des acquisitions, dans les systèmes irrigué et pluvial est la suivante:

  • 1 431 Tracteurs équipés pour un coût évalué à 30,98 Mds FCFA ;
  • 259 Motoculteurs pour un montant de 1,35 Md FCFA ;
  • 225 moissonneuses-batteuses pour un montant de 4,93 Mds FCFA ;
  • 309 batteuses à riz pour un montant de 950,34 millions FCFA ;
  • 254 décortiqueuses à riz pour un montant de 822,02 millions FCFA ;
  • 1535 GMP pour un financement évalué à 12,28 Mds FCFA ;
  • 90 magasins de stockage pour un financement évalué à 1,76 Md FCFA.

Il faut signaler que tous ces matériels agricoles sont subventionnés à hauteur de 60%.

D’une manière générale, entre 2014 et 2019, l’Etat du Sénégal a injecté dans le Programme national d’autosuffisance en riz des investissements à hauteur de 205,5 Mds FCFA sur des besoins estimés de 424,65 FCFA, soit un taux de réalisation de 48,39% (en 2019). Il faudra y ajouter les ressources financières complémentaires, pour une montant de 60 Mds FCFA, accordées par le Président de la République, au cours de l’année 2020, pour mitiger les impacts négatifs de la pandémie de COVID 19. La part impartie à la riziculture a permis, entre autres, d’améliorer le parc de matériels agricoles notamment, avec l’achat de tracteurs et de moissonneuses-batteuses mises à la disposition des producteurs de riz.

2.2 Mil et maïs

La production de mil a connu entre 2012 et 2020 une hausse de 80%. Le rendement moyen est de 1,5 t/ha contre 800 kg à 1 t/ha les années précédentes.

La production de maïs a doublé entre 2012 et 2020 en passant de 238 423 tonnes à 766 791 tonnes. Les rendements sont passés de moins de 1 t/ha à 2,5 voire 3 t/ha.

Il faut simplement noter que malgré, l’existence du décret n° 79-665 bis du 7 juillet 1979, rendant obligatoire l’incorporation de 20% de farine de mil dans la fabrication du pain, les importations de farine de blé continuent d’augmenter. Pourtant, la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) et autres acteurs de l’agroalimentaire déploient des efforts notoires pour incorporer la farine des céréales locales dans la fabrication de pains, de viennoiseries, de beignets et autres aliments de consommation courante. Ils restent toutefois confrontés au défi de l’approvisionnement régulier en céréales locales de qualité, pour leur transformation en farine.

 
Agriculture, produits de la mer et agro-alimentaire

Contact

Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent - BOS

167, Avenue Lamine Gueye x Place Soweto, Immeuble Rivonia - Dakar - Sénégal

Email : info@senegal-emergent.com

Scroll To Top