Mines et Fertilisants

Réalisations

Quelques avancées sont relevées avec notamment l’identification de plus de 150 investisseurs parmi lesquels 120 ont manifesté un intérêt pour participer au processus du projet.

Une nouvelle orientation stratégique est en phase de structuration et consiste en l’aménagement et la construction du site du hub minier.  

Dans le processus de préparation du LAB par le BOS, l’Atelier d’Orientation Stratégique s’est tenu en juillet 2021.

Perspectives

La structuration du projet sera effectuée en 2021 par le Bureau Opérationnel de Suivi du PSE, avec à la clé une étude de faisabilité technique et financière, ainsi qu’un atelier intensif de 5 semaines avec toutes les parties prenantes publiques et privées.

Réalisations

Une bonne dynamique de production aurifère

Les objectifs fixés en 2020, étaient d’atteindre une production de 10,20 tonnes (t) d’or dont 5,08 t de l’exploitation des gisements de Sabodala, et 5,12 t du gisement de Mako.

La production d’or est passée de 12,57 t (404 181 onces) en 2018, à 12,4 t en 2020, un fléchissement en lien avec la COVID-19 mais mitigé notamment par  l’entrée en production des mines de Mako de Petowal Mining Company (PMC), et de Massawa pour Endeavour Mining.

Au titre de l’année 2020, la production industrielle d’or de Endeavour Mining s’élève à 7,04 t. Elle a connu une baisse de 1,51% par rapport à l’année précédente. Cette légère baisse s’explique par les mesures de prévention de la propagation de la pandémie COVID-19 qui affecte l’exportation de l’or.

La production industrielle d’or de la société PMC est passée de 5,81 t en 2019 à 3,77 t en 2020. Ce qui indique une baisse de 35,11% de la production en 2020.

Pour le gisement de Makabingui, la société Makabingui Gold Operations (MGO) a démarré les travaux de construction de sa mine dont les réserves sont estimées à  31,1 t (1 million d’onces).

La société IAMGOLD, au terme de ses travaux d’exploration concluants, a finalisé l’étude de faisabilité du gisement de Boto estimé à 59,9 t de réserves d’or (1,9 millions d’onces). Elle a obtenu son attestation de conformité environnementale en octobre 2018.

Perspectives

Les récentes découvertes des gisements de Mako (Resolute Mining), Makabingui (Bassari Resources) et Malikoundi (IAMGOLD) confirment que le Sénégal dispose d’un sous-sol à haut potentiel minier. La stabilité géopolitique du Sénégal et son nouveau code minier de 2016 constituent une attraction de choix pour les investisseurs du secteur minier.

De plus, le pays regorge de ressources humaines expérimentées pour l’exploration et l’exploitation minières, issues en grande partie de géologues diplômés de l’Institut des Sciences de la Terre (IST) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Cet institut a la fierté de compter parmi ses diplômés son Excellence Macky Sall, Président de la République du Sénégal (http://www.presidence.sn/ )

Tous ces facteurs combinés font du Sénégal une destination privilégiée auprès des investisseurs dans le secteur minier.

Plateforme de carbone-en-lixiviation de Sabodala/Massawa

Gisement de Mako
 

Réalisations

L’essor de l’exploitation du zircon

La société Grande Côte Operations (GCO) a démarré l’exploitation du zircon au Sénégal avec la mine de Diogo dans la région de Thiès en 2014 avec une production de 9 040 tonnes (t) de zircon. Elle a progressivement augmenté ses volumes passant de 41 836 t en 2015 à 52 627 t de zircon en 2016.

À fin 2020, la production effective a été évaluée à 85 060 t, par rapport à une cible de 81 975 t pour cette même année. La hausse de la production de zircon s’explique par l’exploitation plus importante d’un zircon de moyenne teneur en plus du zircon premium et standard.

S’agissant des travaux d’exploration, la société AFRIG a mis en évidence un gisement de minéraux lourds dans le périmètre Sud Saint louis et a obtenu en décembre 2018 une autorisation d’exploitation d’une petite mine de minéraux lourds (zircon, ilménite et rutile) d’une capacité de 4 000 t par an. La société poursuit ses activités de préparation en vue du démarrage de l’exploitation de la mine.

Perspectives

Dans la perspective d’exploitation du gisement de Niafourang, l’Etat du Sénégal devra, à travers une communication efficace par le biais du Ministère des Mines et de la Géologie, des autorités administratives locales et de toutes les parties prenantes, bâtir un consensus fort pour l’acceptation du projet par les populations locales. La société Astron Corporation Limited pourra ainsi démarrer la construction des infrastructures et de l’usine de traitement, tout en poursuivant l’exploration sur la partie restante du permis. La mise en exploitation attendue du gisement de Niafourang et de nouveaux gisements découverts devrait placer le Sénégal parmi les tous premiers producteurs mondiaux du zircon.

Drague de la mine de Diogo